Sergueï Toutounov est né à Moscou dans une famille d’artistes peintres. Enfant, il suit une formation régulière et systématique du dessin et de la peinture sous l’égide de son père, Serguêï Andréïlévitch. Selon l'artiste, il a été son principal professeur.
De 1974 à 1980, il étudie à l'Institut d'Art Sourikov à Moscou d'où il sort diplômé en tant que peintre de chevalet. En 1982, il épouse une Française d'origine russe et vient s'installer à Paris.
Dès ce moment, l'activité artistique du peintre se déroule principalement dans la région parisienne. Et comme le travail d'après nature reste essentiel dans sa peinture, la plupart de ses tableaux sont peints en France. Parfaitement intégré dans la vie sociale française, avec une activité artistique très soutenue, il ne se laisse pas influencer par les courants modernes de l'Art.
A travers ses oeuvres, Sergueï Toutounov tente de minimaliser cet esprit moderne. Cette tendance à être le moins influençable possible a également déterminé le caractère des expositions de Toutounov, au cours desquelles il privilégie le contact direct avec son public, n'ayant pas recours aux services des galeries et critiques d'art. Chaque année, il accueille des dizaines de milliers de visiteurs lors de ses nombreuses expositions.
Il se dit obnubilé par son travail, et effectivement, c'est un travailleur acharné...
Nous sommes particulièrement heureux de l'accueillir au Salon Artistique de Saint-Florent sur Cher.
Jean-Pierre Gonnin, né en Indochine, commence, dès l'âge de cinq ans, le maniement des terres auprès de sa mère, sculpteur à Pnom-Penh. Il devient ensuite élève du céramiste Met Peninghem. Sa passion de l'anatomie le mène dans les années soixante aux Pays-Bas où il devient l'élève du sculpteur Schreiker.
Sa recherche esthétique n'a pas été satisfaite, ni par la pierre, ni par le bois, pour une multitude de raisons techniques. Le bronze qu'il produit parfois est si loin du rendu de l'original qu'il s'en trouve frustré.
Le destin l'a mis un jour en présence d'un rarissime gisement de "silicofer". Ce gisement, qui se trouve dans l'Yonne, était connu depuis l'aube de l'humanité, mais difficilement exploitable en raison de son particularisme géologique. En effet, ce dernier résulte de la "cohabitation" de pyrite de fer issue de géode et de silicium. L'absence de résidu organique et la présence de titane vont le contraindre à de très longues années de recheches et d'études pour comprendre et maîtriser cet assemblage insolite. Maîtriser le "silicofer" dans la réalisation des formes complexes qu'exige l'anatomie demande la mise en application de la très ancienne technique de Vendoeures qui consiste à monter la pièce en creux par "touches fermées". Comme dit Roger Campana : "il fallait l'obstination toute asiatique de Gonnin". La structure rude et brutale de cet argile de fer autorise enfin cette approche esthétique dans l'exercice périlleux du "rendu - tendu", mais avec le risque de voir anéantir son travail par les chocs thermiques.
Ce sont des oeuvres de toute beauté que nous propose ici Jean-Pierre Gonnin, et nous le remercions d'avoir accepté de venir exceptionnellement en Berry nous les exposer.
Anthonin Malroux est bien connu des Berrichons comme poète. Il a écrit cinq recueils publiés, et malheureusement épuisés aujourd'hui. Il a obtenu le Prix d'Ensemble de la Ville de Bourges au sein de la Société des Poètes et Artistes de France et le Grand Prix d'Excellence de la Ville de Saint-Etienne toutes catégories. Il est l'initiateur de la Forêt des Mille Poètes à Vesdun.
Originaire du Cantal, il a pris sa retraite en Auvergne après une longue expérience dans le prêt-à-porter. Il se consacre dès lors aux romans, dont :
C'est un grand plaisir de recevoir Antonin Malroux. Nous le remercions d'être présent pour présenter et dédicacer ses oeuvres.
Vous visitez le 33e Salon
Thème : Les Vieux Moulins
Début : le 20/02/2010
Fin : le 07/03/2010
Lieu : St-Florent - Centre Louis-Aragon